DISTRIBUTION ET AUTRES
L'OISEAU et la REVUE FRANÇAISE D'ORNITHOLOGIE (article écrit en 1955 puis en 1959) La Reproduction d'0tis tetrax (L.) dans la partie nord du Département d'Eure-et-Loir
Localisation I1 y a une cinquantaine d'années, les Canepetières se reproduisaient en plus grand nombre que maintenant dans les plaines parsemées de boqueteaux du pays drouais. Actuellement, sur un territoire d'une superficie d'un peu plus de 3.000 hectares, situé au sud-sud-est de Dreux, il n'existe plus guère que quatre ou cinq points attitrés de nidification annuelle (1952). Cette diminution est sans doute proportionnelle pour toute l'étendue de l'arrondissement de Dreux, bien qu'une partie de la contrée sud soit cependant plus favorisée que celle dépendant de mon centre d'observations. L'espèce était jadis commune dans le Sud-Est du canton de Dreux, à quelques kilomètres en dessous du 49° latitude Nord, dans les plaines entourant les villages à Marsauceux, Germainville, Merangle, Drouais, Broué, etc .... si bien qu'un boqueteau formant remise, près de Merangle, porte le nom de " Saucane ", qui lui vient de ce que le mâle Canepetière saute sur place en prononçant son cri. En effet, dans ces parages, plusieurs couples (le petites Outardes s'y reproduisaient. Un couple ou deux seulement continuent encore à le faire de nos jours; ils s'y montrent fidèlement localisés. Un autre emplacement est situé sur le plateau de la rive fauche de l'Eure, à une distance de 2 à 3 km de ma résidence. Il est circonscrit par la route de Dreux à Chartres, les villages du Luat et de Nuisement d'une part, et celui de Marville d'autre part. On y voit chaque année la reproduction de deux ou trois couples. Mais c'est surtout en allant plus au Sud, dans les plaines environnant les localités du Boulay-Mivoie et Tremblay-le-Vicomte, vers Chartres, que les Canepetières continuent encore à se reproduire en quantité à peu près égale .à celle du passé, bien que les faucheuses mécaniques détruisent la plupart de leurs nichées en juin, lors de la fenaison des luzernes et sainfoins habituellement choisis pour y abriter les nids.
Arrivées Les dates d'arrivées des Canepetières correspondent à la fixation aux divers cantonnements de reproduction indiqués ci-dessous. Elles ont été notées respectivement
En 1942, j'ai constaté l'arrivée d'une petite troupe de cinq Canepetières venant du Sud et paraissant fatiguées, car elles se sont posées immédiatement dans un carré de champs, après avoir franchi un petit bois, avant d'atteindre leur cantonnement attitré. Etant allé à leur rencontre, quatre d'entre elles m'aperçurent et reprirent leur vol vers le centre de leur territoire, la cinquième ne partit que beaucoup après, comme à regret, pour se reposer aussitôt. .le la suivis. Elle repartit à nouveau en prenant la même direction que les quatre autres, et alla se poser parmi elles, à î ou 800 mètres de moi. J'ai toujours remarqué une plus grande proportion d'oiseaux en plumage de femelle que de mâles adultes, dans la proportion de un à deux, ou même un à trois. Je n'ai pas constaté la présence de ces oiseaux dans la partie nord du canton (le Dreux, ni dans les plaines s'étendant sur le département de l'Eure vers SaintAndré, mais il se pourrait cependant que quelques individus s'y reproduisent.
Nidification La reproduction de la Canepetière a lieu dans la deuxième quinzaine de mai. Le nid, peu important, composé de tiges de luzernes ou graminées prises sur place, est, de préférence, établi dans les champs de luzerne, de sainfoin et de trèfle. La ponte est souvent détruite lors de la fauchaison, ce qui nécessite une ponte de remplacement dans le courant de juin (mêmes parages). J'ai d'ailleurs trouvé des poussins âgés d'environ quinze à vingt jours à la fin d'août, en 1907. Un de ces poussins a été élevé et même parfaitement apprivoisé, en liberté, pendant trois mois. Au temps où l'on fauchait à la main, les destructions des pontes de Canepetières étaient beaucoup moins fréquentes et les neufs n'étaient pas écrasés comme ils le sont maintenant par les roues des faucheuses ou par le pied des chevaux. C'est ainsi que j'ai obtenu et conservé une ponte datant de 1902, trouvée par des faucheurs. Le nombre des oeufs composant la ponte varie de trois à cinq, (mais ce dernier chiffre est rare. Je n'en ai pas eu confirmation dans ma région drouaise. Ce sont quatre, et plus souvent trois oeufs qui constituent la ponte normale. La ponte de remplacement, quand elle a lieu, n'est, le plus souvent que de deux neufs. Ceux-ci ont la coquille épaisse (de coloration brun vert olive, marbré de taches longitudinales peu apparentes, de teinte plus foncée) mais toujours parfaitement luisante. Quelques neufs sont plus ou moins vert olive clair, mais, en général, chaque ponte possède des oeufs de forme et coloration identiques. La forme est, le plus souvent, ovalaire allongée. Ils mesurent environ 52 mm y, 40 mm. Il n'est pas rare de trouver dans un rayon de peu d'étendue deux nids de Canepetière occupés chacun par une femelle sous la dépendance du même mâle. Bien souvent on fait -lever trois oiseaux d'un périmètre assez restreint, composés d'un d'un mâle et de deux femelles. L'époque pendant laquelle les Canepetières paraissent susceptibles de se reproduire (y compris le délai nécessaire à l'exécution d'une ponte de remplacement) semble pouvoir être fixée du 20 mai au 14 juillet, soit environ cinquante-cinq jours. En 1948, il a été trouvé, au début de juin, une ponte de trois oeufs après éclosion dans une luzerne, au lieu-dit " Saucane ". Une autre ponte, probablement de deux oeufs, a été découverte abandonnée en fauchant une luzerne en troisième coupe, au début de septembre. Un des oeufs a été brisé par la faucheuse ;l'autre, indemne, me fut donné. Il ne dénotait aucune trace d'incubation, et commençait seulement à se décomposer. Ses dimensions étaient de 50 mm, 5 X 39,5. En 1949, les 9 et 11 juin, deux pontes de trois oeufs chacune furent encore trouvées dans une luzerne. Dans un des deux nids, ils étaient de la forme et des dimensions de celui cité ci-dessus, et l'écart des emplacements entre 1948 et 1949 n'était que d'une centaine de mètres ; s'agirait-il de la même femelle revenue nicher en 1949, exactement dans le même cantonnement ? Cela semblerait vraisemblable. En 1954, les Canepetières m'ont paru être en notable augmentation dans le canton de Dreux. Le 23 mai, étant en voiture sur un plateau, mon ami Languetif et moi avons pu observer trois mâles en même temps. A cette même date, nous en avons vu beaucoup plus qu'à l'ordinaire entre Chateaudun et Beaugency, un mâle notamment s'est tenu à peine à 30 mètres de l'auto pendant près d'un quart-d'heure sans témoigner la moindre sauvagerie. I1 nous laissa tout le temps pour l'admirer à travers les vitres de la portière, pendant qu'il faisait sa toilette, picorant à terre, ou marchant majestueusement à découvert tout près de la route. Des nids furent trouvés au début de juin, lorsque furent fauchés les luzernes et sainfoins. Une ponte de quatre oeufs, incubés d'environ quinze jours, fut ramassée le 4 juin. Les neufs mesuraient respectivement : 51 X 38,5 - 54,8 X 38,4 - 51,5 X 37,4 – 52 X 38. Au 23 mai, des mâles étaient en nombre prépondérant, les femelles étaient sans doute sur leur nid, cachées par les récoltes encore sur pied.
Evolution des populations Comparativement à ce qu'était la densité de l'espèce dans ces mêmes contrées vers 1905, la diminution était notable. Entre 1905 et 1920, les Canepetières étaient communes.Comme je l'ai déjà dit, les nouveaux moyens mécaniques employés par les agriculteurs causes de plus en plus de dégâts aux oiseaux qui nichent à terre. Les chasseurs, moins nombreux qu'aujourd'hui. et surtout moins bien armés (ils disposaient alors de Lefaucheux à poudre noire ! ), arrivaient à tuer plusieurs douzaines de Canepetières dans les jours qui suivaient l'ouverture de la chasse, au tout début de septembre, parfois dès fin août, avant que ces oiseaux aient complètement quitté nos territoires. Je me rappelle qu'un jour mon père, qui circulait a cette époque en carriole sur une route en bordure des départements d'Eure et Loir et de Seine et Oise, avait dénombré une troupe d'environ 330 Canepetières groupées en vue de leur départ prochain. Ces oiseaux, pourtant méfiants, ne prirent leur vol qu'à faible distance de la voiture. A . LABITTE.
L’OUTARDE CANEPETIERE (ou petite Outarde) EN LOIR-et-CHER par A. PERTHUIS (1978) (SEPN = association " Loir et Cher Nature ")
Après la disparition de la Grande Outarde en France à la fin du XIXème siècle, l'Outarde Canepetière ou petite outarde, reste le seul oiseau de cette famille présent sur notre territoire où elle est d'ailleurs nidificatrice. Elle constitue donc un élément original de l'avifaune du Loir-etCher.
Etrange oiseau que la Canepetière. Paul GEROUDET la décrit comme une poule faisanne sans queue, montée sur échasse, pourvue d'un cou maigre disproportionné. La livrée de ton brun jaunâtre est plus ou moins tachetée de noir selon le sexe. Au printemps le mâle se pare d'un collier noir et blanc très visible. Au vol, la silhouette rappelle un canard (origine du nom; "cane de pierre") où brille la blancheur des ailes arquées.
Devant une diminution générale des effectifs, elle a été rangée au rang des espèces protégées en 1973 et fait aujourd'hui l'objet d'une étude détaillée (étude conduite en 1978 et 1979 par la Ligue pour la Protection des oiseaux à la demande du Ministère de l'Environnement et du Cadre de Vie) destinée en particulier à préciser les facteurs limitants de sa répartition. Dans ce cadre, la SEPN a été amenée à établir son statut sur le département. C'est l'objet du présent document.
I - DISTRIBUTION. Au début du siècle Gabriel ETOC la dit abondante en Beauce et accidentelle au passage dans le Perche. En 1935, Roger REBOUSSIN décrit la même situation. En 1964, le vétérinaire Yves PINEAU consacre sa thèse à l'étude de la "pétrasse" encore commune dans sa région de OUCQUES et ne fait toujours aucune mention à l'extérieur de la Petite Beauce. I1 en est ainsi dans la synthèse publiées en 1971 par Claude HENRY et A1. Aujourd'hui, la distribution départementale se précise comme suit : (renseignements postérieurs à 1971 sauf mention contraire) Petite Beauce : présence sur les communes de VERDES, SEMERVILLE, LA COLOMBE, TRIPLEVILLE, AUTAI_NVILLE, BINAS, SAINTLEORARD-en-BEAUCE, OUCQUES, MAVES, CONAN, LA MADELEINE VILLEFROUIN, CHAMPIGNY-en-Beauce, SAINTE-GEMME, VIEVY-le-RAYE, LA CHAPELLE-SAINT-MARTIN-en-PLAINE, TALCY, VILLEXANTON, COULOMMIERS-la-TOUR, CRUCHERAY, TOURAILLE, SUEVRES. Et naguère, (peut être encore ?) à FOSSE (1961), MAROLLES (1965), AVERDON (1967), VILLEBAROU (1967), SAINT-SULPICE (1967), BLOIS (1969). Sologne : une observation inédite, en plein coeur de cette vaste région, d'un mâle probablement de passage le 30 Mars 1961 à SAINT-VIATRE. Dans les prairies de la vallée de la Rère à CHATRES-sur-CHER, l'oiseau est découvert en 1973 et observé régulièrement les années suivantes. Le peuplement s'y poursuit d'ailleurs jusqu'à la forêt de VIERZON, dans le département du CHER voisin. Un mâle a chanté tout le printemps 1974 dans les prairies de SELLES-SAINT-DENIS. D'une manière générale, cette région est peu propice à l'outarde et les stations solognotes sont périphériques. Il en va de même dans les parties du Loiret (LIGNY-le-RIBAULT, JOUY-le-POTIER, SAINT CYR-en-VAL, MARCILLY-en-VILETTE...) et du Cher (AUBIGNY-sur-NERE, LA CHAPELLE d'ANGILLON). Val de Loire : Dans la région de MONT PRES CHAMBORD, l'espèce aurait été présente jusque vers 1960, puis est redécouverte en 1972 et ensuite près de MASLIVES. Un mâle sans doute migrateur est observé le 25 Mars 1970 près de SAINT-LAURENT-des EAUX. Plateau de PONTLEVOY . Nous manquons d'informations pour ce secteur. Un chanteur en 1966 à VALAIRE et à l'automne 1968 un groupe de dix est vu à PONTLEVOY. Vallée du Cher : Dans les prairies du confluent avec le Fouzon, à MEUSNES, l'espèce chante en 1976. Notée aussi â SAINT-JULIEN sur-CHER en 1977. Perche : Aucune information. Pourtant l'espèce peut s'y être installée à la faveur du remembrement.
II - HABITAT. La steppe primitive à graminées, son biotope d'origine, ayant à peu près disparu dans notre pays, l'espèce ne doit sa survie qu'à son adaptation aux plaines cultivées. Aussi se cantonne-t-elle dans les luzernes, les trèfles, les betteraves, les céréales, les prairies, là où la vue lui permet d'exercer sa méfiance naturelle, expliquant par là même sa distribution départementale. Les zones boisées sont totalement évitées.
III - EPOQUE DE PRESENCE (modifié en 2003 par J.M.Lett) Cette espèce estivante nous arrive au début du printemps (à partir du 15 mars et en avril) et repart plutôt au début de l'automne; mais le départ peu aussi avoir lieu pendant l'été.
IV - DENSITE. Les documents illustrant ce paramètre, autres que les vagues expressions telles qu'abondant, commun, rare, sont quasi inexistants. Seul PINEAU relate qu'en 1958 une "cuvette" naturelle d'environ 50 HA abritait une trentaine d'individus. En 1978, sur un. carré témoin de 3600 HA, au sud de SAINT-LEONARD en-BEAUCE, nous n'avons pu dénombrer que 7 mâles chanteurs cantonnés et presque pas vu de femelles alors que l'espèce est polygame... De même sur cette même zone, les rassemblements d'automne regroupaient parfois plusieurs centaines d'oiseaux à l'époque de PINEAU. Maintenant, le plus fort groupement qu'il nous ait été donné de voir totalisait 15 individus en 1977. Si la chasse, naguère doublée du piégeage est aujourd'hui abolie, les transformations profondes du milieu comme la disparition de la polyculture et notamment des "engrais verts", l'extension démesurée du mais, l'emploi des produits chimiques, en bouleversant et sans doute réduisant les disponibilités alimentaires, sont les causes de l'effondrement massif de la petite outarde. Les stations hors. Beauce sont marginales et ne regroupent que peu d'oiseaux . un couple à CHATRE-sur-CHER, maximum 3 mâles en 1973 à MASLIVES et 2 mâles à MEUSNES ....
V - REPRODUCTION. La discrétion notoire dont fait preuve l'outarde, jointe aux problèmes matériels de prospection font que nous ne possédons pas de renseignements précis sur cette phase vitale. La ponte, déposée au sol dans un nid sommaire, est normalement de 3 ou 4 oeufs. Sur les trois familles que nous avons observées en 7 ans, deux fois la femelle était accompagnée de deux jeunes, une fois de trois. De même peu d'éléments permettent de connaître les causes d'échec. PINEAU a découvert deux jeunes cadavres ensanglantés vraisemblablement par les pies toutes proches. Soulignons que nos recherches sur le régime des busards cendrés et saint-martin sont pour l'instant négatives et que nous avons examiné les restes d'une femelle adulte outarde attaquée par un faucon pélerin (MAVES 1976).
En Eure-et-Loir, les travaux de LABITTE ont démontré que l'espèce a déjà connu un effondrement de son abondance au milieu du XXème siècle. Souhaitons que la chute de ces vingt dernières années ne soit par irrémédiable.
Puisse longtemps encore, le chant sec et vigoureux de la canepetière retentir à la tombée du jour dans l'immense plaine de Beauce, témoignage vivant de la santé de l'agrosystème.
Ce document a été élaboré à l'aide de nos archives ornithologiques et des récentes observations de A. PERTHUIS, G. VOGELEIS, M. KERDAL et P. DELESSY.
Etat des lieux en 2002, voir le document
Plan de restauration national de l'Outarde canepetière Tetrax tetrax (L, 1758) en France 2002 – 2006
CURIOSITES Extrait du Petit Buffon illustré (1853) ; ce livre est réalisé à partir d’extraits des grands ouvrages de Buffon, Lacépède et Cuvier. (Page 274) LA PETITE OUTARDE. Elle a, comme la grande outarde, trois doigts seulement à chaque pied, le bas de la jambe sans plumes, le bec des gallinacés, et un duvet couleur de rose sous toutes les plumes du corps; mais elle, a deux pennes de moins à la queue, une penne de plus à chaque aile, dont les dernières pennes vont, l'aile étant pliée, presque aussi loin que les premières, par lesquelles on entend les plus éloignées du cors : outre cela le mâle n'a point ces barbes (le plumes qu'a le mâle de la grande espèce, et M. Klein ajoute que son plumage est moins beau que celui de la femelle , contre ce qui se voit le plus souvent clans les oiseaux: mais à ces différences près, qui sont assez légères, on retrouve dans la petite espèce tous les attributs extérieurs de la grande, et même presque toutes les qualités intérieures, le même naturel, les mêmes moeurs, les mêmes habitudes; il semble que la petite soit éclose d'un neuf de la grande, dont le germe aurait eu une moindre force de développement. Le mâle se distingue de la femelle par un double collier blanc et par quelques autres variétés dans les couleurs; mais celles de la partie supérieure du corps sont presque les mêmes dans les deux sexes, et sont beaucoup moins sujettes à varier dans les différents individus , ainsi que Belon l'avait remarqué. Selon M. Salerne, ces oiseaux out un cri particulier d'amour qui commence au mois de mai; ce cri est brout ou prout; ils le répètent surtout la nuit, et on l'entend de fort loin ; alors les mâles se battent entre eux avec acharnement, et tâchent de se rendre maîtres chacun d'un certain district; un seul suffit à plusieurs femelles, et la place du rendez-vous d'amour est battue comme l'aire d'une grange. La femelle pond, au mois de juin, trois, quatre, et jusqu'à cinq oeufs fort beaux, d'un vert luisant; lorsque ses petits sont éclos, elle les mène comme la poule mène les siens. Ils ne commencent à voler que vers le milieu du mois d'août; et quand ils entendent du bruit, ils se tapissent contre terre et se laisseraient plutôt écraser que de remuer de la place . On prend les mâles au piège, en les attirant avec une femelle empaillée dont on imite le cri; on les chasse aussi avec l'oiseau de proie; mais, en général, ces oiseaux sont fort difficiles à approcher, étant toujours aux aguets sur quelque hauteur, dans les avoines. Dans un livre de 1584...
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